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Une année s'est écoulée depuis l'inauguration du centre commercial Promenade de Flandre. L'occasion de dresser un premier bilan d'activités et de détailler les enseignes qui viendront s'implanter dans les prochains mois à proximité.

Tous les automobilistes en ont fait la douloureuse expérience : particulièrement le week-end, il faut s'armer de patience pour entrer ou sortir de Promenade de Flandre aux heures de pointe. « Nous n'avons pas eu de chance avec la fermeture de la bretelle vers Lille, les travaux (toujours en cours) sur l'A22 » et la création d'un nouvel accès vers l'autoroute. Autant de chantiers qui ont forcément eu un impact sur le flux de circulation de la zone… mais qui ne suffisent pas à expliquer les difficultés.

« Ça devrait nettement s'améliorer », croit David Wallyn, directeur régional pour Ceetrus (ex-Immochan) avec la mise en place « d'une aide au guidage parking ». Mis à part les quinze premiers jours d'ouverture, les parkings (central et extérieurs) n'ont jamais été entièrement occupés. « Le central est toujours rempli, ce qui cause pas mal de ralentissements. » Avec un totem électronique implanté « au cours du premier semestre 2019 », à l'entrée du site, les automobilistes seront guidés vers les emplacements disponibles, organisant plus efficacement et fluidifiant les flux vers les parkings extérieurs aisément accessibles.

C'est une estimation dressée à partir d'un comptage voitures : Promenade de Flandre aurait attiré près de 4 millions de visiteurs pour sa première année d'activité. « C'est un peu au-dessus de nos objectifs. » Pourtant, en semaine, les allées semblent plutôt désertées… « C'est un retail park qui s'étend en extérieur, la fréquentation est moins voyante qu'en galerie », appuie David Wallyn qui veut atteindre 6,5 millions de visiteurs d'ici un an.

Comment ? « En tractant chez les Belges (20 % de la clientèle de la galerie marchande de Roncq). En misant sur de l'animation plus impactante » d'autant que le budget animation est « plus gros que pour Englos ! » Amir ou Tal ont bien déplacé leurs fans… mais n'ont pas fait grimper les ventes. « Mais le but avec leur venue était de faire découvrir le centre, pas de faire du chiffre. »

Après Décathlon, Kiabi et Pirate Piradise, KFC vient d'ouvrir ses portes aux abords du centre. Suivront : en février Hapik (parc loisirs pour enfants) ; en mars Gémo, Vertbaudet et Easy Cash  ; en avril Stockomani, Leroy Merlin  ; en juin, les Trois Brasseurs et Salad&Co.

Promenade de Flandre mise sur ce pôle restauration pour séduire la clientèle. « On atteint la phase 2 du projet alors qu'on sur-performe en restauration, qu'on est performant dans la mode et qu'on est tout à fait correct dans la déco. Mais tout ne marchera à plein régime que quand l'ensemble (avec la rénovation d'Auchan Roncq) sera terminé en 2021. » Avec de futures navettes inter-sites, le but est de créer des passerelles… et surtout de nouvelles habitudes chez le consommateur.


Source : http://www.lavoixdunord.fr/492094/article/2018-11-20/une-premiere-bougie-et-de-nouvelles-enseignes-pour-promenade-de-flandre

Les prix sont très variables et pour les secteurs les plus commerçants, on commence à 200€/m²/an pour le secteur Gambetta et pour l’hyper-centre et le Vieux-Lille, on atteint 1.500€/m²/an, voire plus pour les emplacements les plus prestigieux. Il est d’ailleurs très courant qu’en sus du loyer, le commerçant qui veut partir (le cédant) demande un droit au bail à son remplaçant (le cessionnaire), afin de lui faire bénéficier de son emplacement d’exception.
Cependant, le droit au bail ne devrait pas devenir systématique car il se justifie seulement si le loyer pratiqué est inférieur au prix réel du marché. Si le loyer est a contrario très élevé et a été revalorisé il y a peu, les enseignes ne voudront pas payer un droit d’entrée élevé.
Quant aux cessions de fonds de commerces, elles sont surtout réservées aux bars, restaurants et bureaux de tabac. La raison principale est qu’il devient extrêmement difficile de trouver des licences IV en vente car LILLE a atteint son quota de 1 licence IV pour 450 habitants. De surcroit, il est n’est pas possible de transférer une licence IV d’une autre ville. Sauf si la licence IV est déjà installée, il est interdit d’ouvrir un débit de boissons de IVème catégorie à proximité d’écoles et de lieux de culte. Nous avons constaté qu’elles se vendaient entre 10.000€ et 20.000€.

Comme les gros budgets se font plus rares, les porteurs de projets préfèrent créer de nouveaux concepts en partant de zéro. On a d’ailleurs observé une recrudescence de nouvelles initiatives et un renouveau en termes d’activités tant sur le secteur Gambetta que dans le Vieux-Lille. Preuve de ce dynamisme, notre taux de vacance commerciale est inférieur à la moyenne nationale ! Ce dernier tourne autour des 6% alors que selon le Procos, le taux moyen de la vacance en centre-ville a atteint 11,1 % en 2017 (hors Ile-de-France). La faute au développement du e-commerce, mais il ne faut pas appréhender ce dernier comme une fatalité.

Lille continue d'accueillir des projets d'envergure, qui profiteront indéniablement à note économie ! Nous avons hâte de voir le gigantesque centre commercial Lillenium sortir de terre à Lille Sud sur 56 000 m2. Ce géant comprendra un Leclerc de 5 000 m2, des boutiques (dont 12 restaurants), une Cité des enfants, 900 places de parking, un hôtel Hilton de 141 chambres et des bureaux, le tout pour 250 millions investis. Ce projet prouve que Lille regorge de potentialités et que même dans les quartiers un peu délaissés, tout est à faire ! Nous n'avons pas manqué non plus la transformation de la gare Lille-Flandres en « mini centre-commercial » ! Avec ses 110.000 passagers journaliers, il serait dommage de ne pas exploiter son potentiel. Le quartier Euralille est d'ailleurs le 3ème centre international français d'affaires et il tient bien à maintenir cette place avec le projet Euralille 3000, nouvelle étape de développement qui vise à densifier le quartier, diversifier et requalifier les usages et les pratiques, en développant son rôle de plateforme multimodale d'échanges.

Toutes les infrastructures seront également repensées pour être en adéquation avec Lille Capitale Mondiale du design 2020. Entre autres, on note la construction de l'hôtel Mama shelter, qui améliorera d'autant plus notre capacité d'accueil haut de gamme. Aussi, au 31 rue de Béthune, à la place des Galeries Lafayettes, la foncière Revdeco nous livrera 10.000 m2 de commerces en façade, un hôtel quatre étoiles Okko aux étages étages et sur la partie arrière, 8.000 m2 de bureaux. L'énorme ZARA rue de la Bourse va aussi provoquer certains bouleversements. Il prendra place prochainement dans un espace de 3.000m² qu'Inditex louait depuis douze ans !

EuraTechnologies :

Créé en 2009 et implanté sur 80.000 m², le premier incubateur français est à l’origine de la success story de bon nombre d’entreprises du secteur du numérique et de l’innovation. Il s’impose en leader de la French’ Tech avec 300 entreprises, 3700 salariés, 300 projets accompagnés, 500+ événements annuels, 170M€ de levées de fonds depuis 2009.

La Haute-Borne :

Le Parc Scientifique Européen de la Haute Borne, Terre d’accueil des laboratoires Boiron, est spécialisé dans les matériaux innovants et la production de haute qualité. Le parc compte aujourd’hui 210 entreprises et 8.606 salariés.

Eurasanté :

Pôle d’excellence en biologie - santé - nutrition. Il s’inscrit au cœur du plus grand campus hospitalo-universitaire d’Europe : 16 000 professionnels de santé et 20 000 étudiants. 170 entreprises et organismes employant plus de 3 100 salariés : des acteurs leaders en pharmacie, en biotechnologies, en dispositifs médicaux et matériel médical, en e-santé et en nutrition. Une desserte exceptionnelle : connexion aux autoroutes, métro, bus à haut niveau de service.

Euralille :

Au pied de la gare Lille Flandres, se dresse le 3ème quartier d’affaires de France. Ce sont 450 000 m2 de bureaux dans lesquels 16 000 salariés notamment dans les domaines de la banque, des assurances, du conseil et des services financiers déambulent quotidiennement.

L’Union :

Pôle d’excellence des industries créatives, notamment en textile, mais pas que ! On y trouve une grande diversité d’entreprises : des sièges sociaux (Vinci Construction France, le Kipstadium ou encore LMH), mais aussi des startups, comme à la Ruche de l’Union ou dans l’incubateur de la Plaine Images et du CETI.
La Plaine Images :

Haut lieu des industries créatives, du jeu vidéo, de l’audioviduel, des nouvelles réalités, et du design. 1 800 personnes, 125 entreprises, parmi lesquelles Ankama, Wakanim, Holusion, Transpalux, Wozomtech, 3D Duo