Le 23/10/2018
Nous sommes très attentifs à ces nouveaux venus car les plus précurseurs d’entre eux lancent la mode, de nouveaux défis et appellent la concurrence. Nous savons par exemple que les cabinets de courtage en prêt immobiliers recherchent à s’installer à proximité des agences immobilières. Rue de Gand, c’est la rue des restaurants, rue de la clef, c’est la rue de l’habillement jeune, branché et haut-de-gamme, rue Pierre Mauroy, la rue de l’habillement enfant. Analyser les secteurs commerçants rue par rue, connaître les prix pratiqués, les usages et conseiller au mieux nos clients, c’est notre quotidien
Parapharmacie au bazar de Wazemmes
DentaSmile – rue Gambetta
Les 3 coqs – rue Gambetta
La vie Claire - rue Gambetta
Funeral Green wood – rue Gambetta
Basic Fit – rue Gambetta/Nationale
UNIQLO - Euralille
Canard Street – rue de Béthune
Mango – rue de Béthune
Five guys – rue de Béthune
Planete sushi - rue de Béthune
Maisons du Monde – rue Faidherbe
Damart (Flagship) - rue Faidherbe
Le colonel Moutarde – rue du Cirque
La Clique - Pl. Bettignies
Sostene Grene - Galerie de la Fnac
Boulangeries Rodolphe Lendemaine
Le 22/10/2018
L'enseigne de prêt-à-porter suédoise présente rue de Béthune depuis des années (dans la cellule historique qu'occupait autrefois Marks & Spencer) fermera son magasin définitivement en avril prochain, à la fin du bail. Coup dur pour la rue piétonne ? En tous les cas, l'artère évolue.
Le bruit courait chez les commerçants, et la rumeur est confirmée à La Voix du Nord ce jeudi : le groupe fermera son magasin de la rue de Béthune en avril. Le personnel est déjà au courant, et aux salariés, on propose « des solutions de reclassement », notamment la possibilité de postes à pourvoir dans le magasin qui ouvrira fin 2019 dans le centre commercial en construction à Lille-Sud, Lillenium. En outre, H&M conserve son magasin d'Euralille. Il s'agit surtout pour H&M d'un repositionnement.
« En cohérence avec notre stratégie de développement sur le territoire, nous poursuivons la recherche d'un emplacement en centre-ville de Lille correspondant aux standards d'ouverture de nos magasins », indique la direction de H&M France à Paris. Ces « standards » ? Il s'agirait de surfaces plutôt grandes (1 000 m2 rue de Béthune actuellement) pour accueillir des collections hommes, femmes, enfants et pourquoi pas Home (maison). Critère auquel il faut ajouter un « standard » financier... Le point de rupture rue de Béthune est venu des négociations sur le loyer, d'environ 80 000 euros par mois selon nos sources. « Le magasin se trouvait en fin de bail et il n'a pas été possible de trouver un accord avec le bailleur », indique la direction. Le bail n'était pas le plus cher de la rue, mais restait trop élevé au regard d'une baisse des ventes continue depuis le lancement notamment du site internet (cela touche H&M Lille mais aussi tout le groupe à l'échelle nationale).
« H&M recherche le mouton à cinq pattes !, ironise un agent immobilier commercial lillois. Ils veulent une surface importante, en centre-ville, mais avec un loyer bas, voire indexé sur le chiffre d'affaires, ce qui peut se pratiquer parfois en centre commercial, mais pas en ville. » Les murs du magasin rue de Béthune sont détenus par quatre propriétaires différents, ce qui ne facilite pas les discussions. « Leurs ventes baissent fortement depuis 2014-2015, confirme un autre acteur de poids du commerce lillois. Et la situation est assumée puisque la stratégie était de développer le site web. » Primark à Euralille aurait fait du tort à tout le monde, jusqu'au centre-ville. « En vérité, H&M est coincé entre Primark qui est dix fois moins cher, et Zara qui n'a jamais aussi bien marché en créant de super collections. » Et en investissant dans de superbes magasins.
H&M, même en difficulté, ne veut pas lâcher Lille. Dans son escarcelle, le groupe suédois possède d'autres marques (COS, &OtherStories, Monki...). La direction parisienne indique rechercher aussi des emplacements en centre-ville pour elles. « Oui, ils avaient trouvé rue Lepelletier, mais ça a capoté à la dernière minute », confirme une source commerciale. « Ils veulent implanter COS dans le Vieux-Lille mais ne trouvent pas le local », indique une autre source.
Source :http://www.lavoixdunord.fr/467047/article/2018-10-11/hm-ferme-sa-boutique-de-la-rue-de-bethune
Le 05/10/2018
Un centre médico-pharmaceutique à la place de l'ancien Bazar de Wazemmes, une clinique dentaire à l'ex-Stock Américain et des magasins bio qui se déclinent au pluriel : l'artère commerçante se renouvelle et soigne son avenir.
On ne va pas réécrire le passé. Depuis son rattachement à Lille en 1858, le village de Wazemmes et sa rue Léon-Gambetta, jadis rue du Faubourg-Notre-Dame, ont bien changé. Demco, la dernière entreprise survivante après la fermeture des usines textiles, s'en est allée en 2015. Un programme immobilier de près de 200 logements verra bientôt le jour, côté rue de la Tranquillité. Une petite voie dont beaucoup espèrent qu'elle méritera toujours son nom.
Avec son déroulé d'1,2 km, la rue Gambetta demeure un bastion commercial qui concentre plus de 15 % des enseignes de Lille.
'La rue aux chaussures'
Comme partout, cependant, rien n'est figé dans le marbre. Il paraît loin le temps où d'aucuns appelaient Gambetta 'la rue aux chaussures'. L'activité a subi un rude coup de pompe.
Récemment, c'est Batalie - un historique - qui a refermé une longue page de plus d'un siècle. De vingt-cinq, ils ne sont plus que trois. Les boutiques de prêt-à-porter ont également subi les affres de la mondialisation. Les troquets, qui étaient légion, ont suivi le sort du textile.
Une rue Gambetta coupée en deux
Aujourd'hui, pourtant, la rue semble coupée en deux par une frontière qui se nomme Solférino. Entre la place de la République et le petit square attenant où trône le buste de l'ancien député socialiste Henri Ghesquière, mort supplicié en 1918, se creuse un fossé économique.
'Le secteur des halles concentre de la richesse et des commerces de luxe, c'est un pôle d'excellence, détaille Philippe Descampiaux, agent immobilier dont l'une des agences est implantée dans la rue. Mais la première partie, entre République et Solférino, est très en retard. Il y a des dents creuses.'
Bio et santé
L'ex-Bazar de Wazemmes et ses 1 500 m2 ont longtemps ressemblé à une locomotive à l'arrêt, mais l'arrivée d'un complexe médical après une longue bataille judiciaire apparaît comme une intéressante et novatrice diversification du périmètre. Celle-ci trouve un renfort opportun avec l'installation d'une clinique dentaire à l'angle de la rue Charles-Quint, à la place du Stock Américain. La santé, c'est aussi un peu le credo du commerce bio. On en compte au moins quatre. C'est plus que les boutiques de chaussures.
Des nocturnes mijotent en cuisine
La volonté est manifeste. Reste à la mettre en œuvre. Plusieurs commerçants spécialisés dans les métiers de bouche ont émis l'idée de créer des animations autour de ce qu'ils connaissent le mieux : la nourriture. Une réunion est programmée en septembre et, selon nos informations, Charlotte Brun, la présidente du conseil de quartier, y porterait déjà une oreille attentive.
'L'économie générale du projet serait de créer un événement qui pourrait s'appeler les Nocturnes de Wazemmes, détaille François Évrard, le boucher-charcutier de la rue Gambetta, qui vient de fêter les 80 ans de la maison familiale née dans le Douaisis. On ferait venir des groupes de musique et des troupes folkloriques pour créer de l'ambiance tandis que nous, les commerçants, nous sortirions dehors avec nos produits pour les faire déguster aux visiteurs. On pourrait les vendre à prix coûtant. C'est une manifestation qui existe à Toulouse autour des halles Victor-Hugo et qui fonctionne très bien.'
'Nous sommes le ventre de Lille.'
L'idée pourrait se concrétiser au printemps, le jeudi soir. 'Ça pourrait créer une nouvelle dynamique sympathique dans le quartier', conclut François Évrard, tout en paraphrasant Émile Zola : 'Nous sommes le ventre de Lille, à nous de le faire savoir...'
'Un Vieux-Lille numéro 2'
Dans la rue, tous les commerçants n'ont pas la même analyse que les promoteurs qui y investissent. Certains voient leur quartier perdre ce qui se faisait sa spécificité : le côté populaire. Accoudé près de son pas de porte très modeste, Hadrien (prénom modifié, il souhaite conserver l'anonymat) jette un regard nostalgique en assistant au changement. 'Quand je vois tous ces nouveaux commerces et leurs façades ultra-chics, je me demande où va la rue. Si j'ai un constat à faire, c'est que ça se boboïse. C'est une gentrification d'un autre genre qui me déplaît. Si vous voulez mon avis, on va tout droit vers un Vieux-Lille numéro 2 pour les riches. Wazemmes, ce n'est pas ça. Ici, c'était l'amitié, la solidarité...'
Thomas, lui, ne partage pas cette opinion. Il vient de reprendre le Kangourou, un vieux bar de la rue, pas très loin du marché, qu'il a complètement rénové. C'est désormais une brasserie qu'il a baptisée Aux Bons Vivants. C'est propre, c'est net et moderne. 'C'est mon premier restaurant et j'en suis fier. Avant, j'étais passé dans une dizaine d'établissements. Ici, c'est vraiment super. La clientèle est top. C'est un lieu qui se développe et qui va vers l'avant. Avec les nouveaux habitants qui arrivent, ce sera encore mieux, c'est sûr...'
Source : http://www.lavoixdunord.fr/436786/article/2018-08-24/malgre-la-valse-des-enseignes-la-rue-gambetta-se-refait-une-sante
Le 17/08/2018
Suite de notre série consacrée à ces axes forts de la ville. Aujourd'hui, nous faisons escale avenue de Dunkerque. Cette longue départementale (D933), qui permettait autrefois de relier la côte, avant la construction de l'A25, affole tous les GPS. Si on s'y perd un peu c'est parce qu'elle traverse trois villes d'un trottoir à l'autre : Lille, Lomme et Lambersart jusqu'au numéro 1048, dernière maison de l'avenue à la frontière de Capinghem.
Boostées par Euratechnologies, de nouvelles boutiques font le pari de l'avenue de Dunkerque, dans le sillage du commerce traditionnel qui était autrefois florissant. Sur ce trajet de près de 5 kilomètres, on compte pas moins de sept stations de métro, des trésors insoupçonnés du patrimoine et des personnages hauts en couleurs. De la Silicon Valley lilloise au dernier horloger de Lomme Bourg. Toutes les générations s'y croisent.
Comment se repérer ? Ou se perdre ? L'avenue de Dunkerque prend naissance à Lille, au pont de la Deûle, pour traverser l'île des Bois-Blancs. Nous sommes à Lille des deux côtés de la chaussée jusqu'à la brasserie Le Rapide au numéro 251. Ensuite, à partir du restaurant Chez Laurène, au numéro 253, l'avenue est lommoise côté impair – sur la gauche en venant de Lille – jusqu'au calvaire de Capinghem sur près de 5 kilomètres. Les numéros pairs de l'avenue de Dunkerque jusqu'à la rue Auguste-Bonte, appartiennent à Lambersart. L'avenue de Dunkerque se termine au numéro 1048 chez les Lambersatois. Au 959, côté lommois. On compte pas moins de sept stations de métro entre Bois-Blancs et l'arrêt Bourg où sont exposés d'anciens clichés retraçant l'histoire du quartier.
Gaëtan Vandewalle est responsable du service transactions chez Citya Descampiaux qui possède l'une de ses agences historiques avenue de Dunkerque à Lomme. Pour ce spécialiste de l'immobilier, l'arrivée d'Euratechnologies a multiplié les opportunités dans ce secteur. Deux restaurants et une profession libérale ont trouvé leur bonheur ces derniers mois par le biais de l'agence qui enregistre par ailleurs une pénurie de maisons sur ce secteur. Qui dit pénurie, dit attractivité grandissante et prix à la hausse. Le m2 se négocie entre 2 000 et 2 200 euros.
« Nous avons vu arriver de nombreux métiers de bouche », note Gaëtan Vandewalle. Si le début de l'avenue de Dunkerque est très vivant, l'attractivité devient plus clairsemée en amont. On trouve beaucoup de pieds d'immeubles et de vitrines vides. Pas de quoi coller le blues à l'agent immobilier : « C'est un secteur en plein renouveau. Il faut du temps... Le principal atout de cet axe c'est le métro et les stations V'Lille ».
Autre signe qui ne trompe pas pour Gaëtan Vandewalle, l'attrait des promoteurs immobiliers pour ce secteur. Plusieurs programmes sortent de terre. Une concurrence pour l'habitat ancien ? « Pas vraiment. L'immobilier neuf ne s'adresse pas à la majorité des acquéreurs mais plus à des investisseurs. Ces nouvelles résidences ont le mérite de valoriser l'existant. »
Pascal Baudechon est l'un des derniers horlogers de la métropole lilloise. Il est installé depuis 1983 dans le quartier du Bourg à Lomme. À la sortie du métro, la place de l'église a gardé son côté pittoresque comme la vitrine de sa bijouterie qui a traversé les époques. « Quand je me suis installé, il y avait quatre bouchers, deux boulangers, deux teinturiers, une mercerie... », raconte Pascal Baudechon. Issu d'une fratrie d'horlogers, il a appris son métier dans les pas de son frère aîné en faisant ses classes à l'armée. Il réparait les chronomètres des aviateurs.
Si les commerces sont moins nombreux qu'autrefois, Pascal Baudechon reste très attaché à son « village » dont il connaît toute l'histoire et de croustillantes anecdotes. Père de quatre enfants, il aimerait passer le relais à l'un de ses fils. Charles, 19 ans, qui étudie le management, et Adrien, 23 ans, en école de commerce, font leur stage dans l'entreprise de papa. « Ils ont tout révolutionné » sourit Pascal. Des vitrines au site Internet, la jeune génération remet les pendules à l'heure.
Source : http://www.lavoixdunord.fr/430850/article/2018-08-11/l-avenue-de-dunkerque-garde-le-cap
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